Enjeux de la présidence française de l’UE

Dans cette bascule des fêtes de ‘Hanouka, puis de Noël et, bientôt, du nouvel an 2022, une foule d’interrogations, d’espoirs et de relatives certitudes se pressent dans l’esprit de nos lecteurs. Nous avons certes l’embarras du choix des sujets. Mais une question émerge parmi toutes les autres, et c'est la question russe. Le paramètre russe Nous décevrons d’emblée tous ces « poutiniens » de la droite autoritaire qui ont les yeux de Chimène pour ce pauvre Poutine qui, pourtant, tout en sauvant les apparences à la russe, vient de déposer les intérêts de son pays dans les mains d’une direction collective, dont le pivot essentiel est le général mongol Chouïgou, lequel, précisément grâce à sa «mongolitude », est totalement rallié à un retour en fanfare de la Russie au sein d’un quatuor européen qui fonctionnait encore parfaitement avant 1994, et rassemblait la Grande-Bretagne, la Russie, la France et l’Empire allemand (l’Allemagne étant alors le protecteur explicite de l’Autriche-Hongrie). C’est en fait ce quatuor qui se reconstitue, pour l’instant encore tacitement, et au prix de fortes nuancesD’abord, à Kiev, le président Volodymyr Zelensky, précisément parce qu’il exprime la quintessence de la culture russe, ne se soumettra jamais aux oukases de Moscou. À Moscou, justement, le favori discret, aux cartes parfaitement en règle, pour la suc-cession en douceur de Poutine, n’est autre ...

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