En Syrie, Trump impose sa marque

Une frappe, des revirements« Attaquez là où il ne vous attend pas ; surgissez toujours à l’improviste ». En frappant à la surprise générale le régime syrien, le 6 avril, Donald Trump a démontré qu’il se nourrissait peut-être des conseils de L’Art de la guerre du maître en stratégie Sun Tzu. « Aucun enfant de D.ieu ne devrait avoir à subir une telle horreur », a déclaré le président américain après l’envoi de 59 missiles de croisière Tomahawk contre la base militaire syrienne de Homs, point de décollage des avions responsables de l’attaque chimique contre le village rebelle de Khan Cheikhoun (87 morts), deux jours plus tôt. Ces frappes spectaculaires marquent un revirement important de l’administration républicaine dans le conflit syrien. Il n’y a qu’à relire pour s’en convaincre les déclarations de l’ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, le 30 mars. « Quand vous regardez la situation, il faut changer nos priorités », expliquait-elle alors devant une assemblée de journalistes. « Et notre priorité n’est plus de rester assis là, à nous concentrer pour faire partir Assad ». Cette opération militaire s’inscrit également en rupture avec la ligne défendue par Barack Obama qui, en août 2013, avait privilégié l’option diplomatique à la solution militaire, suite à l’attaque chimique contre la Ghouta par Bachar El Assad. Ironie de l’histoire, Donald Trump avait alors salué l’accord de démantèlement des armes chimiques ...

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