En Syrie, l’Iran au centre du jeu

« Sergueï Lavrov, Javad Zarif, moi-même et les autres sommes d’accord pour ne pas être d’accord ». Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a bien résumé le chemin à parcourir pour voir Américains, Russes, Iraniens, et autres Saoudiens s’entendre sur le cas de Bachar El Assad. A l’issue de huit heures de négociations, la Conférence de Vienne n’a pas permis de dépasser, vendredi 30 octobre, ce nœud gordien entre soutiens et opposants du dictateur alaouite. Les discussions doivent reprendre dans deux semaines, alors que le dernier rapport de l’Organisation syrienne des droits de l’homme (OSDH), publié à la mi-octobre, faisait état de plus de 250 000 morts dans une guerre démarrée il y a quatre ans. Si l’issue de cette crise – certainement la plus grave à l’échelle internationale – demeure entourée de points d’interrogations, les pourparlers de Vienne marquent néanmoins une inflexion. D’abord, parce qu’ils ont confirmé que le départ de Bachar El Assad n’était plus un préalable à la conclusion d’un accord. Si le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, rappelait que pour la France « Bachar El Assad n’a pas sa place dans le futur de la Syrie ...

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