En Israël, pacte et alliance en vue des élections

670 jours. C'est ce qu'aura vécu la 19ème Knesset. Une des législatures les plus courtes de l'histoire politique d'Israël. La coalition gouvernementale a littéralement explosé sous le poids des querelles d'ego de ses membres. Elle aura connu une guerre, un processus diplomatique avorté et quelques réformes. Mais à aucun moment, elle n'a réussi à trouver une véritable cohésion. L'attelage gouvernemental, censé être conduit par Binyamin Netanyahou, a en réalité tiré tantôt à droite, tantôt à gauche, selon que l'ordre du jour était celui des centristes avec les négociations israélo-palestiniennes ou la réforme du marché de l'immobilier, ou de la droite nationaliste avec la réforme des conversions au judaïsme ou du service militaire. Entre les projets qui n'ont pas abouti et ceux qui ne sont jamais sortis des cartons, le bilan de ce gouvernement reste donc assez réduit.Pour tous les acteurs en lice dans cette nouvelle course électorale, la principale question est : Netanyahou obtiendra-t-il ou non un quatrième mandat ? C'est toujours le scrutin à la proportionnelle intégrale qui plombe les rapports de force politiques, empêchant un parti de véritablement dominer tous les autres. La réforme du mode de scrutin était d'ailleurs à l'ordre du jour de la coalition sortante, qui n'aura pas eu le temps de s'en occuper. Pour pallier ce système défaillant, les partis seront donc contraints de jouer sur leur tête de liste plutôt que sur leur programme, pour créer artificiellement une élection de Premier ministre au lieu d'une élection législative. Ce qui risque de laisser assez pe ...

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