En Iran, des élections en trompe-l’œil

Y a-t-il un grand gagnant au Parlement ?Non, pas encore du moins. Au Majles, la chambre législative du pays, deux forces font pour l’heure jeu égal, avec un taux de participation de 62%. Selon les résultats officiels et définitifs, 95 candidats de la liste dite « réformatrice » ou « modérée » ont été élus députés vendredi. Cela représente environ un tiers des sièges mis en jeu. Le cas de Téhéran est le plus emblématique de la mobilisation des soutiens de Rohani : les 30 sièges assignés à la capitale ont été remportés par cette alliance électorale.A l’autre bout du champ politique, le camp « conservateur » recueille 103 sièges. Le suspens demeure à deux niveaux : le sort des 14 élus indépendants dont on ignore vers quelle couleur ils orienteront leurs mandats ; celui ensuite des 69 sièges pour lesquels un second tour, prévu en avril, a été rendu indispensable par l’insuffisance des voix obtenues par les postulants vendredi. Le jeu reste donc ouvert. On notera néanmoins que les critiques les plus virulents de l’accord sur le nucléaire iranien, signé à Vienne en juillet dernier, ont été éjectés par les urnes : ainsi de Gholam Ali Haddad-Adel et de Rouhollah Hos ...

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