Emmanuel Macron, la « start-up de la politique », et Israël
« SuperMacron » survolant les cieux franco-israéliens : Emmanuel Macron est reparti des Salons Hoche, mardi 9 février, avec une caricature avantageuse brossée par le dessinateur Emmanuel Chanu. En ces temps d’atonie, il faut peut-être en effet des superpouvoirs pour redresser les courbes de la croissance et de l’emploi avant le terme du quinquennat. Ce même pessimisme s’étend souvent à la nature de la relation entre Paris et Jérusalem. Méfiance, discorde, hostilité : le tableau se veut monochrome. C’est néanmoins une toute autre musique qui résonnait la semaine dernière devant un parterre de près de 800 personnes.La Fondation France Israël, fondée en 2005 par Jacques Chirac et présidée par Nicole Guedj, a très vite été assaillie par les demandes d’inscriptions. Au téléphone, le standard est contraint de refuser des réservations une semaine avant l’événement, faute de places. Mardi soir, la salle est noire de monde. La popularité d’Emmanuel Macron, installé sondage après sondage comme l’homme politique le plus populaire du pays derrière Alain Juppé (38% d’opinions favorables selon un sondage Odoxa/L’Express/France Inter), se confirme. Chefs d’entreprise, consultants, jeunes et moins jeunes se press ...