Emmanuel Macron dicte son tempo sur la laïcité « ouverte »

Allegro moderato à défaut de Presto. Emmanuel Macron qui aime camper en « maître des horloges » depuis la campagne présidentielle veut prendre le temps quand il s’agit d’évoquer le sujet brûlant de la laïcité. Devant les représentants des six principaux cultes en France (catholique, musulman, protestant, orthodoxe, juif, bouddhiste), reçus à l’Elysée, jeudi 21 décembre, le président de la République, a présenté sa vision d’une « laïcité de dialogue », aux côtés des ministres de l’Intérieur, Gérard Collomb, et de l’Education, Jean-Michel Blanquer, pressenti pour jouer un rôle de premier plan sur cette question. Contacté par Actualité juive, le président des Consistoires, Joël Mergui, se félicite de voir les représentants des cultes réunis « sans qu’une raison particulière dans le calendrier ne le commande ». « Il y a un décalage entre la volonté politique en faveur de l’épanouissement des religions dans la société et le ressenti sur le terrain, notamment au niveau des administrations », analyse-t-il.« On a toujours bénéficié d’une très bonne écoute à l’Elysée », abonde le grand rabbin de France, Haïm Korsia. « L’enjeu concerne la manière dont cela se répercute au niveau des citoyens. On peut décréter ce que l’on veut, mais les principes sont battus en brèche par la réalité lorsqu’un professeur met 0 à un élève qui s’absente pour motif religieux ». Annoncé initialement le 7 décembre, à l’avant-veille de la Journée nationale de la laïcité, le rendez-vous avait dû être reporté suite aux décès de Jean d’Ormesson et de Johnny Ha ...

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