Embellies de printemps

En cette fin d’hiver pandémique, où les re confinements partiels et les mauvaises nouvelles épidémiologiques sapent le moral de tout un chacun, certaines forces profondes qui tendent à se manifester depuis l’Amérique si proche, jusqu’à l’ensemble des nations européennes – Russie comprise – vont sans doute finir par irradier de leur lumière rationaliste un Israël vainqueur mondial de la vaccination. Partout, en effet, contrairement aux prédictions, parfois indécentes, dans leur gourmandise, de Schadenfreude, ce sont des forces liées au « bon sens le mieux partagé » et à la modération qui y est attachée, qui tracent de nouvelles pistes après l’élection de Joe Biden. La renaissance italienne Première de ces démonstrations contre-intuitives, l’Italie, pourtant endeuillée plus que toutes les autres par un bilan sanitaire catastrophique est en train d’entamer un redressement politique absolument spectaculaire. Ce redressement fait aussi de la péninsule une sorte de pays guide pour toute l’Union européenne. C’est le scénario du Parrain de Mario Buzo : c'est de la communauté italienne d’Amérique (la juive et la non juive mêlées, depuis le maire de New York, Fiorello La Guardia (1882- 1947), que vient le salut. Mario Draghi est un pur produit de la banque d’affaires américaine, juive bien entendu, et son appui et associé de toujours fut le grand banquier Felix Rohatyn (1928-2019) qui sauva aux forceps les finances en déroute de la municipalité de New York. Dès son parachutage en terre italienne, Draghi, pour briser les pulsions répressives et ordoli-bérales de la Bundesbank et de ses alliés hollandais, s’évertua à sauver l’euro sans pour autant organiser de véritables coups d’État financiers. Bientôt l’euro remontait tout seul, ruinant au passage l’une des spéculations lamentables de Donald Trump, lequel avait fort imprudemment loué la baisse catastrophique de la monnaie unique, tout comme du reste Marine Le Pen en France, dans l’attente exaltée, mais bientôt peu exaltante, d’une disruption prématurée de la zone euro. Aujourd’hui, la monnaie unique est aussi solide que le prestige continental de Mario Draghi. ...

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