Éloge des parlementaires

Chaque crise de la démocratie entraîne un décri massif de la fonction parlementaire et un « haro » sur les élus de la nation. 1898 : Affaire Dreyfus. 1934 : assaut des ligues d’extrême droite. 2022 : populisme et extrémisme, qui rivalisent de férocité pour présenter les députés de la nation comme des "godillots » . Regardons-y, pourtant, à deux fois. Si notre Ve République porte à son paroxysme la concentration de la décision à l’Elysée, comme s’en inquiète Arnaud Benedetti dans un libelle enlevé et lumineux (1), il n’en reste pas moins que, depuis la Gironde tant admirée d’un Alphonse de Lamartine, les députés ont été l’honneur de la démocratie française. A preuve, ce n’est pas sous les lambris de stuc et d’or des ministères que se développa une certaine idée française de l’éloquence, mais dans la chaleur et - souvent - le bro ...

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