Eliette Abécassis « L’esprit et les lettres « 

« Eternelle adolescente », l’écrivaine dresse dans Instagrammable, son dernier ouvrage, le portrait d’une génération. Née en 1969, à Strasbourg, Eliette Abécassis grandit dans une famille « où le livre est très présent ». Son père, le célèbre professeur de philosophie, Armand Abécassis, et sa mère, la psychologue Janine Abécassis, dialoguent en permanence et échangent leurs idées entre philosophie et psychologie. « Ma mère a beaucoup appris à mon père au sujet de la psychanalyse et mon père introduisait la pensée juive dans la psychologie, c’était un mélange et une émulation permanente ».De Strasbourg, elle garde de très bons souvenirs, « une communauté ashkénaze et sépharade mélangée, chaleureuse, très active, très présente dans ma vie ». Elle fréquente d’abord l’école publique avant de rejoindre l’école juive Aquiba - « une époque merveilleuse, il existait une yeshiva pour filles, où nous étudiions le Talmud deux heures par jour dans une très bonne ambiance, j’ai adoré ». Même si la venue d’une famille sépharade marocaine dans « le froid de Strasbourg n’était pas donnée d’avance, la greffe a pris et j’en garde de très bons souvenirs », confirme-t-elle. L’écrivaine ne tarit pas d’éloge pour son professeur de philosophie, Norbert Engel, « qui a changé (sa) vie ». Bien que professeur en école juive, celui qui travaillera plus tard pour le ministère de la Culture, évoque tous les sujets, sans tabou. Il donne le goût d’apprendre et surtout d’écrir ...

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