Elie Chouraqui : « J’ai toujours aimé prendre le pouls du monde »

Actualité Juive: Le défi relevé pour ce livre était-il de dépasser la peur d’écrire, avouée dans l’avant-propos ?Elie Chouraqui : Je n’aurais pas pu l’écrire plus tôt. Quand l’éditeur m’a fait cette proposition, je me suis dit que j’allais en faire un acte important de ma vie. Je suis trop admiratif des grands auteurs pour prendre l’exercice à la légère. Je pense que j’écris plutôt bien et que les mots que j’utilise pour transmettre mes émotions sont à la hauteur de ce que j’attends des autres. A.J.: « Qu’est-ce qui fait courir David » relevait de l’autobiographie.  C’était il y a 37 ans. Au risque d’avancer un constat « tiré par les cheveux » (ce qui, vu votre capital capillaire, n’aurait pas de graves conséquences), 37 renvoie à ldg Gadal, devenu grand…E.C. Il avait été question que je joue le personnage de David, remarquablement interprété par Francis Huster, et j’ai parfois un peu de regrets. C’est vrai, j’ai grandi : j’ai des enfants, des petits-enfants, je sais ce que je veux, ce que j’aime. Et j’ai laissé derrière moi tout ce qui  m’encombrait.A.J.: La récurrence du mot « fou » - vous citez Roth, Ma vie d’homme : « J’étais fou » ; vous vous décrivez en « pantin un peu fou accroché au bar » ou en « pauvre fou encore vivant » après votre accident de vélo ; vous titrez le chapitre sur votre rencontre avec Bouvard, « Qu’as-tu dit, pauvre fou ? »…- n’indiquerait-elle pas que l’image de grand fou n’est pas pour vous déplaire ?E.C. Pour faire ce que j’ai fait et ce qu’il me reste à faire, il faut être un peu fou. Je me suis lancé dans des aventures qui ne sont pas normales et auxquelles mon un ...

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