Elie Chouraqui : « Dès l’instant où j’ai compris l’histoire qui me précédait, j’ai eu envie de transmettre »

Actualité juive : Comment découvrez-vous le roman ?Elie Chouraqui : Dans un bistrot, je lis quatre lignes le résumant dans un journal : un jeune homme de 28-30 ans qui a peur la nuit, qui a des angoisses. Le fait de découvrir d’où il vient et qui il est vraiment va  le libérer de ses angoisses. J’appelle alors l’éditeur alors que je n’ai pas encore lu le roman.A.J. : Vous portez longtemps ce projet…E.C. : J’aurais même pu faire le film de la préparation du film : ma rencontre extraordinaire avec Fabrice Humbert, l’enthousiasme général des gens avec qui j’ai travaillé. Mais soudain, on a eu un gros pépin : la production nous lâche pour des raisons dont il est compliqué de parler mais qu’il est nécessaire de dire. Ils craignaient que l’essence juive d’un film sur la mémoire ne soit plus « bankable ».A.J. : C’est un film communautaire ?E.C. : C’est un film universel ! Le roman évoque une famille normande catholique découvrant en son sein des secrets qui bouleversent son existence. Penser qu’on ne puisse plus intéresser les gens en faisant un film d’essence un peu juive,  c’est très grave, un déni de mémoire ! Les Français ne sont pas comme ça : les commémorations récentes le prouvent, ils savent leur devoir de mémoire, ...

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