Elections en Israël : Démocratie sans répit

Le 9 avril prochain, les électeurs voteront pour un parti et non pas pour un candidat. Les partis sont départagés en fonction du nombre des suffrages exprimés. Le seuil de représentativité fixé à 3,25% des suffrages équivaut à 4 sièges au parlement. Ce qui signifie qu'un parti qui n'atteint pas ce palier ne peut entrer à la Knesset et que l'on estime à environ 4% la proportion de votes perdus, puisque le report de voix n'existe pas. 47 partis sont en lice, mais seule une douzaine au plus se retrouvera au parlement.On comprend donc que la lutte est rude, alors que ce sont les partis qui siègeront à la Knesset qui détermineront la formation de la coalition et donc le prochain chef du gouvernement. Etant donné l'enjeu, la campagne se concentre sur la personnalité des deux têtes de listes susceptibles de prendre la conduite de l'exécutif : le Premier ministre sortant et leader du Likoud, Binyamin Netanyahou et l'ancien chef d'état-major et leader de la liste centriste Bleu et Blanc, Benny Gantz. Sachant qu'aucun de ces deux partis n'est en mesure d'obtenir une majorité absolue, tout se joue entre celui des deux qui obtiendra le plus de suffrages et surtout qui sera en mesure de réunir une coalition lui assurant une majorité d'au moins 61 voix à la Knesset. Pour Benny Gantz, l'objectif est d'obtenir le plus de suffrages possibles qui lui donnent au moins 5 sièges d'avance sur le Likoud. Pour Binyamin Netanyahou en revanche, même si son parti doit finir la course en tête, il lui faut surtout préserver un bloc des partis de droite fort au parlement. C'est pour cela qu'il avait poussé à des alliances é ...

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