Elections en Israël: corrida politique ou prise de conscience ? Par Raphaël Draï

On aurait pu espérer que les élections à la XXe Knesset soient l’occasion, compte tenu de ce chiffre symbolique, d’une belle promotion de la démocratie israélienne. L’entreprise n’aurait pas été superflue au regard des attaques dont l’Etat d’ Israël fait l’objet de toutes parts. Seulement, le début de la campagne engagée depuis la décision de dissolution prise par Benjamin Netanyahou n’en prend pas le chemin. Pourquoi s’en étonner ? Dans ces colonnes mêmes,  tout juste après la constitution de son gouvernement, j’indiquais de manière analytique en quoi ce gouvernement risquait de s’avérer particulièrement éphémère. Constitué de bric et de broc, avec des personnalités intrinsèquement concurrentielles, propageant des idéologies strictement incompatibles et reposant sur des compromis bancals, il était inévitable que les multiples difficultés qui attendaient la nouvelle formation non seulement ne soient pas surmontées collectivement mais deviennent l’occasion de déclarer des antagonismes à peine refoulés pour jouir  des avantages supposés du pouvoir. Moins de deux années après, ce gouvernement – patchwork s’est déchiré de lui même. Pour Netanyahou, Yaïr Lapid, Tsipi Livni et consorts fomentaient rien de moins qu’un putsch, maquillant leur incompétence ministérielle sous les attaques répétitives contre leur chef de gouvernement, avec la bénédiction de Barack Obama ; pour les intéressés, ledit chef du gouvernement ne mérite pas son titre ni d’occuper ses fonctions. Il a laissé à vau-l’eau les affaires de l’Etat, essentiellement préoccupé par son maintien au Pouvoir. On pensait qu’alors Avigdor Lieberma ...

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