EDF acteur clés de la transition énergique en Israël
Sur les toits de Netanya, dans les quartiers haredim, sur les réservoirs d’eau ou dans les champs, EDF RE multiplie les innovations technologiques pour aider l’État hébreu à atteindre ses objectifs : produire 30% d’électricité à partir des énergies renouvelables d'ici 2030. La filiale du groupe EDF est l’un des pivots de la transition énergétique. Les réformes structurelles auront également un impact positif sur la facture des usagers. Malgré un immense potentiel solaire, les énergies renouvelables ne représentent en Israël que 10 % du mix énergétique, autrement dit, de l’ensemble des sources d’énergie qui permettent de produire de l’électricité. Ce pourcentage se compose quasi exclusivement d’énergie solaire et d’un peu d’éolien, Israël n’ayant pas de ressource hydraulique. EDF Renewables Israel (EDF RE), filiale du groupe EDF, active en Israël depuis 2012, produit un quart de ces 10 %, soit 530 MW connectés. Parmi les 90 % restants, 25 % proviennent du charbon importé de Russie, de Colombie ou d’Afrique du Sud, auquel l’État hébreu envisage peu de renoncer.En effet, les plateformes gazières off-shore sont vulnérables et le gaz est difficile à stocker. En revanche, « le charbon, bien que très polluant, peut être stocké et permettrait de faire face à un conflit de longue durée », estiment certains experts. Or, la flambée des prix du charbon a fait bondir le coût de l’électricité en Israël.Le retard d’Israël dans le domaine des énergies renouvelables est dû, entre autres, à la pénurie de terrains. La priorité nationale est donnée au logement, à l’agriculture, aux transports et à d’autres infrastructures. Un kibboutz, quelle que soit sa taille, ne peut consacrer plus de 12,5 hectares aux énergies renouvelables, ou 25 hectares avec des pénalités. La bureaucratie est pesante. L’obtention des autorisations auprès de l’Autorité des Domaines (Reshout Mikarkaé Israel), des plans d’occupation des sols et des permis de construire, peut prendre des années. Les associations de protection de la faune et de la flore retardent aussi parfois les projets. Ça n’est pas un hasard si les principales sociétés israéli ...
