Écrire pour ne pas oublier

Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas pris la plume pour écrire un édito. Il est vrai que je préfère rester discrète, me réserver pour travailler en amont sur les articles que vous retrouvez chaque semaine au gré de l'actualité. Un exercice souvent difficile pour coller à la réalité du moment.Cette semaine, à plusieurs titres, je veux vous parler du mois de juillet où il y a exactement un an, on a crié en 2014 « mort aux juifs » dans les rues de Paris. Ces mêmes mots avaient déjà été scandés en 2013 dans la capitale et même avant, en arabe, le 15 septembre 2012 lors d’un rassemblement dans le VIIe arrondissement. Il y aussi eu les émeutes de Barbès, l’attaque de la synagogue de la Roquette, les attentats de Naouri à Sarcelles. Au même moment, l’opération Bordure Protectrice battait son plein en Israël. Ce déplacement du conflit, en France, en arrangeait plus d'un...Ces événements ont été une source d’angoisse pour les juifs de France, suivis d'actes antisémites isolés et de paroles qu'on pensait disparues il y a plus de 70 ans.    Les policiers eux-mêmes ont pris peur.Et c'est ainsi que, nous, juifs de la République et citoyens français depuis 200 ans, avons compris que notre avenir était menacé et celui de nos enfants aussi. Pour certains, le choix de l'Alyah semblait inévitable, quand d'autres ont choisi de rester, de ne pas avoir peur à tort ou à raison.La loi du retour pour chaque juif est tributaire du choix de chacun et nous voyons avec tristesse parfo ...

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