Ecologie en Terre Sainte : pour les yeux de Noam

Un été, je lézardais sur un transat à Tel Aviv comme d’autres vacanciers de la plage Gordon, quand je fus témoin d’une scène surprenante. Un garçon d’environ 9 ou 10 ans, armé d’un grand sac poubelle, ramassait énergiquement les déchets laissés sur la plage. Un adulte l’aidait et lui donnait des sacs au fur et à mesure. Je lui demandai l’autorisation de filmer (1) et pourquoi il faisait ça. Il me répondit sur un ton triste et déterminé : « Je m’appelle Noam, je suis en vacances avec mes parents ; je ramasse tout ce que je peux trouver avec mon père, on n’a qu’une planète, moi je suis innocent, je ne mérite pas ça ». On lisait du désarroi dans ses yeux et de la révolte face à ce manquement aux gestes élémentaires de respect de l’environnement.S’il savait Noam, à quel point l’avenir allait lui donner raison. Deux ans plus tard, en ce mois de juin 2019, l’ONG WWF publiait les chiffres de la pollution en Méditerranée. Le choc. Tel-Aviv vient de monter sur la 3e marche du peu reluisant podium du littoral le plus pollué en Méditerranée par les plastiques, la France occupant la première place. 600.000 tonnes de déchets aboutissent en mer Méditerranée chaque année. Les 22 pays de la région génèrent 24 millions de tonnes de déchets plastiques, dont 16% seulement sont recyclés. Une bouteille, une boite ou un sac plastique mette ...

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