Du rififi parmi les djihadistes syriens
Le contexte En juillet 2016, l’organisation syrienne le Front al-Nosra (Jahbat Al Nosra) fait sa mue, au moins sur le papier. Liée structurellement à Al Qaïda, elle décide de larguer les amarres en se rebaptisant Jabhat Fatah al-Sham (« Front pour la victoire des Gens du Sham ») pour tenter de freiner l’hostilité de la communauté internationale. En janvier 2017, le Jabhat Fatah al-Sham de Abou Mohammed al-Joulani intègre le Hayat Tahrir al-Sham (« Organisation de Libération du Levant », HTC), née de la fusion de cinq groupes rebelles islamistes. Une évolution interprétée alors par des spécialistes du djihad comme Romain Caillet comme « l’aboutissement de la stratégie de « normalisation » du Front al-Nosra ». L’OLS devient alors le « nouveau creuset du jihadisme syrien ». L’évolution Il y a un mois, nouvelle sécession, cette fois au sein du HTC. Deux groupes se forment, Jayish al-Badiya (« L’armée du désert ») et Al-Malahem (« Les batailles épiques »). Le leader d’Al Qaïda, Ayman ...