Du bon usage de la circoncision

L’instant est solennel. Avec soin, le nouveau-né de huit journées a été préparé à la cérémonie par des parents anxieux et fiers à la fois. Le vêtement blanc immaculé que le bébé revêt pour marquer son entrée dans l’alliance - geste itératif rappelant depuis la nuit des temps celle contractée entre l’Eternel et Abraham - se transmet dans la famille de génération en génération. Alors que le père trône en maître à la fête de la circoncision organisée scrupuleusement, la mère, en retrait, au bord des larmes, à peine remise de la délivrance de son petit prince, attend avec impatience la fin de la cérémonie. Le mohel (circonciseur) donne de la voix pour proclamer le prénom de l’enfant, les applaudissements et les hourras fusent : la Brith-Mila a été scellée.Symbole de l’appartenance au peuple d’Israël, la Brith-Mila est une joie familiale, mais elle est aussi un acte qui n’est pas anodin pour un bébé de huit jours. Afin d’éviter des accidents et des libertés – bien que rares en France - mais aussi parce que la circoncision est régulièrement soumise à des regards inquisiteurs, paraît aujourd’hui un guide à l’usage des mohalim en France pour encadrer halachiquement, jurid ...

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