Douze ans pour obtenir le guett

Dans les annales des agounote, c’est une histoire peu banale. Voilà une douzaine d’années, un couple se sépare (2004). Outre les différends (classiques) d’ordre personnel, les deux ne sont pas d’accord sur la répartition des biens. Un an plus tard, sans qu’aucun divorce civil n’ait été prononcé, le mari dépose un guett chez un rabbin orthodoxe d’une grande ville de province. Ce qui, en soi, peut tout à fait s’entendre. En effet, bien que selon la loi française, le divorce religieux ne peut se donner qu’après l’obtention du divorce civil, certains rabbins craignant que le mari ne change d’avis se font remettre le divorce religieux en attendant. Mais, ce qui est inédit en la circonstance, c’est que ce rabbin-là remarie religieusement l’époux sans transmettre le guett à celle qui, aux yeux de la loi juive (et française), est toujours son épouse. Le voilà donc bigame. A noter, en passant, que celui-ci divorcera de cette « seconde » épouse et que le même rav le mariera avec une troisième… Après des efforts (vains) pour trouver un terrain d’entente économique, le divorce civil est prononcé en 2011.  Cela va-t-il faire évoluer la situation ? Le rabbin va-t-il enfin céder aux demandes répétées de la femme de lui ...

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