Disparition d’Ariel Sharon 1928/2014

La mort du «lion»L’ancien Premier ministre israélien aura survécu huit années à l’AVC qui l’avait terrassé au sommet de sa carrière. La figure israélienne qui aura cristallisé sur son nom le plus de haine, d’admiration et de polémique en Israël et dans le reste du monde, s’est éteinte le 11 janvier à l’âge de 85 ans.On avait fini par croire qu’il ne pouvait pas mourir. Depuis le 1er janvier, quand son état s’était subitement dégradé, sa fin était donnée comme imminente. Pourtant, contre toute attente, Ariel Sharon continuait à se battre. Il aura défendu sa dernière position durant dix jours, à la stupéfaction de ses médecins et de son entourage. Comme un soldat qui se découvre des ressources insoupçonnées, parce que c’est comme ça : un soldat doit tenir. Mais son corps, éprouvé par huit années de coma, par les traitements qui l’avaient maintenu en vie mais ne lui avaient pas permis de reprendre conscience, a fini par rendre les armes. On polémiquera probablement sur le bien-fondé de la poursuite de son hospitalisation, d’abord à l’hôpital Hadassah de Jérusalem, puis au centre Shiba de Tel-Hashomer, sur le coût de son traitement aux frais de l’Etat, estimé à au moins 3 millions d’euros. Il était clair que si les médecins avaient débranché Ariel Sharon des appareils d’assistance respiratoire, son pronostic vital aurait été écourté. Une décision que personne ne voulait prendre.   Alors on s’est habitué à ces limbes. Ariel Sharon était là sans être là, suspendu quelque part où il ne pouvait plus ava ...

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