Dialogue autour de la littérature hébraïque

Le traditionnel « mois du livre hébraïque » a lieu en ce moment en Israël. L'occasion de marquer les pages de cette littérature, d'hier et d'aujourd'hui, avec Arik Glasner, écrivain israélien, chercheur émérite et critique littéraire de référence. Comment définiriez-vous la littérature hébraïque et depuis quand la qualifie-t-on de moderne ?Arik Glasner : La littérature hébraïque est celle rédigée en hébreu. La littérature hébraïque moderne voit le jour au 18e siècle et est liée à deux processus : la laïcisation et le nationalisme.Elle naît en Europe centrale et en Europe de l'Est de la volonté de créer une culture juive qui ne soit pas religieuse, semblable à celle qui existe ailleurs en Europe, et de la volonté de mettre en place une culture non religieuse propre à nous c’est-à-dire une culture nationaliste. Quels sont les thèmes de prédilection de la littérature israélienne moderne ? A.G. : Depuis vingt ans elle s'intéresse à des sujets plus laïcisés, plus sociétaux : l'argent, le travail, la culture, la technologie. Alors qu'avant elle ne traitait que de grands sujets nationalistes. La Shoah, les relations israélo-arabes. Les écrivains israélie ...

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