Des municipalités, entre complaisance et clientélisme

L’islamisme gagne du terrain et il semblerait que, dans certains cas, les municipalités soient plus que complaisantes. Il existe des territoires en France sur lesquels les islamistes paraissent avoir atteint un premier objectif : leur loi a remplacé les lois de la République ; dans les faits, les islamistes ne reconnaissent, en effet, qu’une seule autorité : celle de Dieu. Pourtant, cela n’empêche pas des élus politiques d’accepter de « collaborer » avec eux. Sans aucun doute en raison d’un calcul électoraliste, certains maires ont même fait de la place à des islamistes sur leur liste, leur permettant ensuite d’occuper des postes cruciaux (finances, associations, urbanisme etc.) pour mener à bien leur stratégie de conquête politico-religieuse de la ville. Dans Les territoires conquis de l’islamisme (Puf, 2020), Bernard Rougier montre très bien que des « entrepreneurs religieux » sont engagés dans une véritable conquête territoriale visant à établir un « écosystème » islamiste qui finit par faire pression sur le pouvoir politique. « La pire des situations se produit quand l'écosystème islamique mord sur le système politique local », explique ainsi Rougier. Il y aurait des villes où il faudrait passer par la mosquée pour trouver un logement social ou un emploi directement géré par la municipalité. On se souvient du livre de la journaliste de l’AFP, Eve Szeffel, qui avait défrayé la chronique en avançant l’idée d’un clientélisme de ce type entre des élus à la mairie de Bobigny et des islamistes (Le Maire et les barbares, Albin  Michel, 2020). Mais la ville de Trappes est, sans conteste, la plus emblématique de ...

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