Des hauts et des bas sur l’Alyah

A la même époque, l’an dernier, ce sont 3.600 Français qui avaient émigré en Israël de janvier à la fin de l’été et 4.800 sur toute l’année 2016. Les chiffres actuels sont donc en baisse mais pour Daniel Benhaim, le directeur de l’Agence juive en France, ils restent dans une moyenne très élevée. En effet, dit-il, difficile de parler de baisse en ne se référant que sur une seule année. Ce ralentissement intervient après une hausse très importante enclenchée en 2013, avec un pic en 2015 où 8.000 Français s’étaient installés en Israël. Alors que jusqu’en 2012, la moyenne annuelle était de 1.800. Cette hausse, pour le responsable, était liée au terrorisme, à la situation économique et aux crises identitaires qui ont frappé l’Europe et la France. Une Alyah inscrite dans un cadre d’immédiateté. Aujourd’hui, bien que l’Alyah soit toujours au centre de la réflexion de la majorité des juifs de France, le passage à l’acte est moins dans l’instantanéité. L’Alyah est plus réfléchie et plus préparée ce qui laisse penser que dans les années à venir, elle continuera d’être importante. Autour de 4.000 olim par an avec toujours 25% de jeunes, 25% de retraités et 50% de familles. ...

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