Des élections repoussées aux calendes palestiniennes

Pourquoi les municipales n’auront-elles pas lieu en octobre ?  Officiellement pour des motifs juridiques. Le 8 septembre, le président de ce qui fait office de cour suprême palestinienne, Hicham al-Hatou, annonçait, à la surprise générale, l’interruption du processus électoral jusqu’à une date indéterminée, un nouvel avis devant être rendu le 21 septembre. Un coup de théâtre était-il en vue, un mois exactement avant l’élection, initialement prévu le 8 octobre en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ? Les suiveurs des méandres de la vie politique palestinienne n’y avaient pas laissé un shekel : la cour suprême a reporté sa décision au 3 octobre. Une manière habile de sceller le sort, au moins à cour terme, d’un scrutin ne pouvant matériellement se tenir cinq jours plus tard dans 416 villes de Cisjordanie (Judée-Samarie) et de la bande de Gaza. La commission électorale centrale palestinienne n’a d’ailleurs pas tardé à acter ce gel, en reportant sine die le scrutin. Qui est à l’origine de la saisie de la Cour suprême ? Il s’agit du magistrat représentant l’Autorité palestinienne. Selon lui, les manœuvres du Hamas dans la bande de Gaza sont entachées d’illégalité et entravent la sincérité du scrutin. Sur le fond, l’imbrogl ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page