Demain, une attaque chimique ?
Une attaque chimique menace-t-elle la France ? La question, hier improbable, a désormais rejoint les hypothèses de travail crédibles des services de police et de renseignement. Les éléments allant dans le sens d’une opération de ce type par des djihadistes s’accumulent et laissent craindre le pire. « Je le dis avec les précautions qui s’imposent, mais il y a aussi le risque d’armes chimiques, bactériologiques » avait prévenu Manuel Valls, le 18 novembre, devant l’Assemblée nationale. La déclaration avait suscité la polémique ; elle apparaît aujourd’hui fondée sur des éléments tangibles.L’un des indices les plus probants de l’inquiétude des autorités repose sur la série d’exercices de sécurité qui se succèdent aux quatre coins de la France ces dernières semaines. Lundi 4 avril, une simulation d’attaque chimique ou bactériologique a été menée au stade Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne, l’une des dix enceintes de l’Euro 2016 de football, en juin ...