De quoi l’attentat à la préfecture de police est-il le nom ?

La question principale posée par l’acte commis par Mickaël Harpon est celle des failles dans le criblage des employés du service public, radicalisés ou présentant des signes de radicalisation. En attendant les résultats de la mission confiée par le ministre de l’Intérieur à l’Inspection Générale du Renseignement, qui devra déterminer les erreurs dans le cas Harpon (en particulier le maintien de son habilitation secret-défense), nous avons quelques données fiables sur l’étendue de la radicalisation au sein des forces de l’Ordre.    Une quarantaine de gendarmes et policiers sont surveillés actuellement pour présenter des signes de radicalité religieuse. Depuis les attentats de 2015, une autre vingtaine a été écartée, dont six ont été révoqués. Si ce nombre est en augmentation, il est à rapporter aux effectifs globaux de la police (150 000 agents) et de la gendarmerie (103 000 agents). Une cinquantaine de militaires seraient aussi concernés (sur 275 000 en service actifs), de sorte que le phénomène est, statistiquement parlant, marginal.Toutefois à ce niveau de danger pour la sécurité nationale et pour la population, tant la règle de droit que l’objectif devraient être l’éradication totale du phénomène. C’est là que la réalité devien ...

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