De Kippour à Souccot

Dès la fin de Kippour, on commence la construction de la soucca, dit le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm 624, 5). C’est dire que la transition est particulièrement rapide. D’une certaine manière, Souccot constitue la suite de Kippour. En effet, il est question de la vulnérabilité de la destinée humaine à Kippour tant dans les textes de la liturgie de ce jour que par le jeûne et la fatigue qui en découle. Or, l’idée de l’éphémère se situe au cœur de Souccot puisque la soucca dans laquelle nous habitons, sept jours durant, est bien désignée, dans le Talmud, par l’expression « demeure provisoire ». Son toit composé de végétaux laissant passer le froid est une mise en gestes des paroles de la prière de Kippour. Ce rapprochement est aussi suggéré par la lecture de L’Ecclésiaste à l’occasion du chabbat ‘hol hamoed de Souccot, texte introduit par les mots ; « Vanité des vanités, tout est vanité ».  Ajoutons que si Kippour est jour de jugement, Souccot aussi possède une dimension de justice puisque la Michna de Roch Hachana (1, 2) rappelle que le jugement de la fête d ...

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