David Lemler : « Neher s’est engagé pour que la culture juive soit reconnue comme une culture vivante »

Actualité Juive : En quoi l’ouverture d’un institut d’hébreu à l’université de Strasbourg au milieu des années 1950 a constitué une rupture dans la reconnaissance de cette langue et de la culture qu’elle sous-tend ? David Lemler : Les choses se sont passées en plusieurs temps. Il y a d’abord eu la création d’une chaire de littérature hébraïque ancienne et moderne fondée spécialement pour André Neher en 1955. Sur la base de cette chaire, Neher a réussi à obtenir que soit créé ensuite en 1958 un institut d’hébreu dans lequel on enseignait l’hébreu comme langue moderne. C’est effectivement en ce sens une rupture. C’était la première fois qu’une université française consacrait un enseignement d’hébreu en tant que langue moderne. Celle-ci était jusqu’ici étudiée comme langue de la Bible dans d’autres départements comme celui de théologie à l’université de Strasbourg. A.J. : Pourquoi était-il si important pour André Neher que l’hébreu trouve sa place dans le monde universitaire ? D. L. : Toute son entreprise universitaire et son travail institutionnel pour la rec ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page