David Govrin : « J’ai échangé avec Abdel Fattah al-Sissi en arabe »

Actualité Juive : Monsieur l’Ambassadeur, vous venez de remettre vos lettres de créance au président égyptien. Dans quel état d’esprit vous trouviez-vous ?David Govrin : J’étais très ému. J’ai échangé avec Abdel Fattah al-Sissi en arabe. Je me suis présenté. Je lui ai dit que j’étais docteur en Histoire du Moyen-Orient et que j’avais déjà servi au Caire dans les années 90.A.J.: Que vous a-t-il dit ?D.G. : Il m’a confié l’importance que revêtaient pour lui les relations entre Israël et son pays. Il l’a d’ailleurs répété par deux fois. Même si je le savais, il était important pour moi de l’entendre dire de la bouche du président.A.J.: Qu’avez-vous ressenti en entendant résonner l’Hatikva dans le Palais présidentiel ? D.G. : Le symbole est très fort car nous avons été en guerre pendant des années et aujourd’hui nous avons des relations de paix. Ce fut un moment de grande émotion. A.J.: Durant cette cérémonie, sept autres ambassadeurs ont eux aussi remis leurs lettres de créance, dont celui de la Somalie ou des Emirats Arabes Unis. Vous êtes-vous serré la main et parlé ?D.G. : Bien sûr. Juste avant la cérémonie tous les ambassadeurs - Emirats Arabes Unis, Somalie, Mexique, Birmanie, Pays-Bas, Belgique, Grèce et moi-même nous sommes réunis dans une pièce du palais. Nous avons échangé dans une atmosphère très conviviale et festive ...

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