Danielle Cohen « Le judaïsme au cœur «
Bien connue des Parisiens, Danielle Cohen a longtemps été l’âme du Mouvement juif libéral de France dont elle a été la présidente. Née en 1946, « enfant de l’après-guerre », fille unique de parents « qui (l)’ont adulée », Danielle Cohen ne grandit pas dans le judaïsme. Pourtant, en 1967, elle rejoint HEC, avenue Poincaré. « J’étais juste à côté de la synagogue Copernic, c’était déjà un signe ! ». C’est là qu’elle apprend à travailler en équipe – « cela m’a beaucoup servi plus tard dans mes responsabilités communautaires ». Sa conversion au judaïsme libéral arrive en 1980. Danielle Cohen s’est toujours intéressée, voire passionnée pour la pensée juive. « Très jeune, j’ai été ébranlée par le livre de Sartre Réflexion sur la question juive ». En 1970, elle rencontre son futur mari, Jean Cohen, ils ne se marient que bien plus tard, en 1989, à Jérusalem. Danielle Cohen participe à l’aventure du mouvement libéral, dès 1977. « J’y ai rencontré des gens formidables dont beaucoup sont encore mes amis ». Lors d’un séjour à Jérusalem, elle dîne et chante chez le rabbin André Zaouï. Il lui propose de se convertir, elle lui répond avec son humour pince-sans-rire « Pourquoi faire ? ». En 1980, en un an de demi, elle réalise sa conversion. « Mon père étant mort jeune, ma mère aimait énormément mon mari et a été très tolérante. Ma grand-mère, encore présente, aimait mon mari mais elle disai ...
