Danièle Thompson : «Nous avions conscience que l’on touchait à l’antisémitisme»

Actualité Juive : Comment est née l’idée du film que vous avez-co-écrit avec votre père ? Danièle Thompson : Un soir, mon père passe rue des Rosiers, à l’époque très investie par la communauté. Il voit des hommes avec des papillotes en grand manteau et chapeau au cœur de Paris qui ne vivent pas comme tout le monde. Ni mon père, ni moi n’avons été élevés dans la religion, mais avec une identité judaïque. Quand on a commencé à chercher un autre sujet de film, même s’il voulait toujours travailler avec De Funès, cette image fascinante lui est revenue. Les producteurs furent surpris parce que jamais une comédie sur ces « gens-là » n’avait existé. Pendant des mois, on s’est beaucoup documenté, jusqu’au 17ème siècle. On a ainsi découvert une joyeuse coutume musicale. Nous avions conscience que l’on touchait à l’antisémitisme donc déjà un sujet brûlant. On dit que l’on ne pourrait pas le refaire, mais à l’époque ce n’était pas si tranquille. Il y avait eu Munich. Et en plus on est sorti au moment de la guerre de Kippour. Ce merveilleux Josy Eisenberg nous a guidés pour la religion, et nous a libérés de la crainte d’abuser de l’humour.A.J.: Quelles sont les raisons de cet énorme s ...

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