Danièle Thompson : « Je ne serais pas née si mon père ne s’était pas enfui»

Actualité Juive: Pourquoi votre père vous voulait-il comme coscénariste, sans expérience réelle ?Danièle Thompson : J’étais très jeune, je vivais à New York, et venais de me marier. Je pense que mon père souhaitait me ramener en France pour que j’y passe plus de temps. Ce qu’il a fait dans cette aventure commune partagée avec Marcel Julian. Je pense qu’il avait aussi décelé des qualités d’imagination. J’avais mis mon grain de sel sur le scénario du « Corniaud » et participé de manière dilettante à des séances de travail. Depuis l’adolescence, j’étais familiarisée. J’avais côtoyé de grands scénaristes, Frédéric Dard, Boileau-Narcejac, pris des notes ici ou là. Mais, c’était la première fois que je participais de façon professionnelle.A.J.: Comment était-ce d’écrire avec son père ?D.T. : Une découverte. Mais en fait, c’est comme travailler avec d’autres. Il faut s’entendre parce que l’on se voit tous les jours pour travailler dur des heures et des heures. Et comme c’était aussi le metteur en scène, il fallait accepter d’être à son service. Il a le dernier mot. Expérience que j’ai vécue plus tard avec beaucoup d’autres metteurs en scène de la même manière, tout comme avec mon fils Christopher qui a joué mon rôle. C’est moi qui mettais en scène le film que nous écrivions.A.J.: Pourquoi dans « La grande vadrouille » ne voit-on ni ...

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