Courage… restons ! L’Alyah vue par ceux qui ne partent pas

Que ceux qui n’ont pas dans leur cercle proche des personnes déjà parties s’installer en Israël lèvent le doigt. On a beau chercher, l’alyah semble aujourd’hui concerner chacun des membres de la communauté, au moins de manière indirecte. Enfants, neveux, cousins, amis ou voisins, on a tous, semble-t-il, un nouvel immigrant israélien autour de soi. Une donne totalement nouvelle aujourd’hui, et qui interpelle forcément chacun d’entre nous quant à son avenir en France, au moment où la communauté est plus que jamais victime d’une haine antisémite.   Jacques, dentiste, bientôt la soixantaine, arrivé de Tunisie à l’âge de douze ans en convient. « Durant des années, je n’ai jamais pensé à Israël autrement qu’en tant que destination de vacances plutôt sympathique. Mais à force de voir les gens partir et étant donné la façon dont la situation se dégrade en France, on est désormais obligé de se poser la question de notre propre départ ». Cet homme dont le cabinet est situé dans le Val-de-Marne a vu plusieurs de ses patients quitter la France au cours de ces cinq dernières années. Dans sa famille, presque tous les jeunes ont, une fois leur bac en poche, décidé d’aller poursuivre leur vie en Israël. « Des jeunes qui quittent le pays, ça me rappelle ce qui s’est passé au Maroc, où seuls les parents et les Juifs les plus âgés, bloqués par leurs activités professionnelles et lestés de leurs biens restaient tandis qu’ils envoyaient leurs enfants en France, ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page