Contre l’Iran, Israël a besoin d’une nouvelle stratégie

Que l’on se place à gauche ou à droite de l’échiquier politique israélien, rare sont ceux qui écartent d’un revers de main les analyses d’Ehoud Barak sur les questions stratégiques. C’est peu dire que l’ancien chef de gouvernement (1999-2001) et ministre de la défense dans les cabinets de Benyamin Netanyahou (2007-2013) fait figure de pointure en particulier sur le dossier iranien. Et de « faucon ». En 2011, il avait soutenu, au sein du cabinet de sécurité, l’idée d’une frappe militaire contre certains sites nucléaires iraniens, une perspective finalement bloquée par le vice-premier ministre de l’époque, un certain…Moshé Yaalon, aujourd’hui successeur de Barak à la Kyria, le Pentagone israélien. Le premier soutenait une attaque éclair, le second pariait sur l’effet contraignant qu’aurait la batterie de sanctions internationales votées contre l’Iran. L’option militaire ne devait, à ses yeux, être considérée que comme le dernier recours dont la charge principale devrait revenir aux forces aériennes américaines. Quatre ans plus tard, le décor géopolitique a bien changé. Avec l’accord de Vienne, signé le 14 juillet par les représentants de la communauté internationale (P5 1, l’Union européenne et l’Agence internationale à l’énergie atomique) et l’Iran en vue d’un règlement pacifique de la question nucléaire iranienne, les équilibres régionaux pourraient être amenés à connaître de sérieuses évolutions dans les années à venir. La République islamique d’Iran va désorm ...

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