Comprendre l’imbroglio chinois

Comme nous avons eu l’occasion de le voir récemment, la Chine s’est bel et bien éveillée et, mieux même, une sorte de rapport de gémellité contrainte commence à s’instaurer entre Pékin et Washington, « à l’insu » des deux protagonistes, mais tout à fait volontairement : l’Amérique, grâce à sa politique devenue soudainement plus subtile, se met à ressembler à son partenaire-adversaire chinois, et la vie politique – car il en existe bien une – se met étrangement à s’articuler comme suit : entre, d'un côté, des républicains conservateurs désireux de maintenir les traditions immuables du glorieux parti communiste chinois mâtiné d’un confucianisme volontiers austère, et, de l'autre, d’authentiques partisans progressistes de la réforme pragmatique – celle qu’a prônée Deng Xiaoping jusqu’à la fin de son règne – et qui se retrouvent dans la volonté d’innover sans cesse en matière économique et morale. D'authentiques partisans progressistes de la réformeCe sont eux, par exemple, qui sont partisans d’une alliance indissoluble avec le KMT patriote de Taïwan. Ils souhaitent aussi une politique, à la fois souple sur le plan diplomatique, et inventive sur le plan militaire ; ils se sont montrés à de nombreuses reprises partisans d’un dialogue stratégique permanent avec Israël.De même, les réformateurs dans la question du Xinjiang, se sont montrés opposés à toute faiblesse vis-à-vis des Ouïghours nationalistes, pour certains étroitement alliés à Al-Qaïda. L’émergence d’un bipartisme chinoisBref, le bipartisme qui commence, de facto, à investir la vie politique chinoise, ...

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