Communautarisme, antisionisme et antisémitisme, Israël : ce qu’on dit au FN

Commençons par Israël. Le projet du FN, à la rubrique « politique étrangère », énonce la nécessité de la « restauration d’une politique arabe de la France », qui « passe d’abord par la restauration de notre politique d’équilibre au Proche-Orient ». Traduction : le FN « soutient la formation d’un Etat palestinien », mais estime « qu’Israël doit être assuré d’une existence indiscutable et d’une sécurité garantie ». Deux peuples, deux Etats donc, sans précisions sur le tracé des frontières et le statut de Jérusalem. Par contre le FN trace une « ligne rouge » : « la France ne discutera ni ne négociera avec aucun gouvernement pratiquant ou soutenant des groupes pratiquant le terrorisme, quelle que soit la cible (Europe, Etats-Unis, Israël, Russie…) ». Formule habile : on ne négocie ni avec l’Iran ni avec la Syrie, qui sont des Etats, mais quid du Hamas et du Hezbollah, qui n’en sont pas ? De plus, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde au FN : le député européen Aymeric Chauprade a publié le 11 août 2014 un texte qui contenait une phrase-clé : « A moins donc qu’il ne soit gouverné par un antisémitisme obsessionnel, un patriote français ne peut chercher à former, contre Israël, et avec l’extrême gauche pro ...

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