Comment Trump muscle son équipe anti-Iran

Son intégration à la CIA remonte à 1979, l’année de la révolution islamique iranienne. Un signe, peut-être. Michael d’Andrea est l’un des hommes de l’ombre de l’agence américaine, l’un des historiques de la maison, l’un de ses plus puissants maîtres d’œuvre. C’est à lui que l’administration Trump confie aujourd’hui la direction du nouveau centre d’opérations chargé de suivre les affaires iraniennes à la CIA. La mise sur pied d’une telle structure et le choix de M. d’Andrea, révélé en juin par le New York Times, confirment la volonté du président républicain de faire de l’Iran sa priorité numéro un au Moyen-Orient. Depuis le 11 septembre, Michael d’Andrea figure en effet comme l’une des pièces maîtresses de la lutte américaine contre le djihadisme. Les surnoms qui lui collent à la peau au fil des années dessinent le portrait en clair-obscur d’un homme décrit comme un bourreau de travail, d’une intelligence peu commune, et porté modérément sur les relations sociales : « le prince sombre », (« The Dark Prince »), « Ayatollah Mike », « les pompes funèbres ». Il faut dire qu’à son poste de chef de la lutte contre le terrorisme de la CIA, où il s’installe en 2006 pendant neuf ans, il se montre impitoyable contre Al Qaïda et la mouvance djihadiste. C’est lui qui dirigera l’opération « Trident de Neptune » ...

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