Comment Netanyahou et Poutine ont essayé de bloquer la résolution à l’ONU sur les implantations

Depuis des mois, les responsables israéliens phosphorent sur la dernière carte que pourrait sortir de son jeu le président américain, au crépuscule d’un double mandat au bilan bien maigre au Moyen-Orient. La réponse est tombée la veille de Hanouka, sans les atours du miracle : une abstention sur un vote au Conseil de sécurité de l’ONU, une première pour une administration qui avait pourtant bloqué une résolution assez semblable en 2011. « C’est un blitzkrieg diplomatique » analyse pour Actualité Juive Frédérique Schillo, chercheuse en histoire à Jérusalem. « Même si tout le monde a conscience que cette résolution arrive trop tard et qu’elle n’a qu’une portée symbolique, la réaction israélienne accrédite l’idée d’un tsunami diplomatique ».L’histoire de la « 2334 » démarre par une surprise qui va prendre de court les stratèges israéliens. Alors qu’ils évaluent que la Nouvelle-Zélande, traditionnellement active dans le dossier proche-oriental, pourrait prendre le « lead » d’une résolution, c’est un texte de l’allié égyptien qui circule de main en main, mercredi 21 décembre, dans les couloirs des Nations unies, à New York. « La résolution n’était pas une surprise. Mais nous ne savions pas exactement ce qui allait arriver » confirme une source diplomatique israélienne contactée par Actualité Juive. Trump entre en scèneLe Caire finira par reporter sine die son projet, jeudi après-midi, sous les pressions israéliennes et américaines. Plus précisément du camp Trump, sollicité par des Israéliens persuadés que les Américains ont décidé de s’abstenir. Iconoclaste jusqu’au bout, Donald Trump confirme qu’il n’entend pas s’en tenir au traditionnel devoir de réserve des candidats élus pendant la période de transition. « La résolution examinée au Conseil de sécurité des Nations unies concernant Israël devrait se heurter à un veto » écrit-il sur Twitter. Soucieux de gagner du temps jusqu’au changement d’administration, le 20 janvier, Netanyahou peut souffler. Mais c’est sans compter sur l’agenda des autres participants à cette partie de poker diplomatique. Celui de Barack Obama en premier lieu. Obama solde les comptesLes manœuvres du duo Bibi-Trump ont mis en rage l’administration démocrate. En vacances ...

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