Comment l’argent de la collecte est-il redistribué ?
En 2013, la collecte de l’Appel national pour la Tsédaka s’est élevée à 2.344.400 euros. A l’issue d’un processus bien rodé qui démarre tous les mois de février pour les élus du Fonds social et les associations, 1.069.400 euros ont été affectés au soutien des familles et des enfants en difficulté, 660.300 euros à la lutte contre la précarité, la pauvreté et l’exclusion sociale, 534.550 euros à l’aide aux personnes âgées isolées, malades et dépendantes et 80.150 euros à l’accueil et la prise en charge des personnes en situation de handicap. L’argent de la collecte ne revient pas directement aux associations demandant des subventions mais aux programmes qu’elles supportent. « Chaque année, explique Michel Elbaz, le directeur de l’Action sociale du FSJU, les associations soumettent des programmes nécessitant des subventions du Fonds social qui sont examinés par nos élus via le Conseil d’Orientation Budgétaire. En fonction des ressources de la collecte et de la pertinence des programmes en termes de réponses aux besoins et d’innovation, des recommandations sont faites par le COB Social, en réalité les Conseils de nos délégations régionales en Ile-de-France, dans l’Est, le Rhône–Alpes, la Côte d’Azur, la Provence-Languedoc et le Sud-Ouest. Ces recommandations sont ensuite soumises aux instances de gouvernance, c’est-à-dire au Comité Directeur et au Bureau Exécutif et sont votées par le Conseil national ». Quand les programmes sont nationaux comme c’est le cas du Fonds d’urgence, des bourses Latalmid ou de la formation des travailleurs sociaux, les décisions relèvent directement du Comité Directeur. En général, le processus s’achève en juin, les associations recevant alors le montant alloué au programme présenté. Création d’un Observatoire social en 2015Si le fonctionnement administratif semble clair et bien fonctionner, les chemins qui l’accompagnent sont souvent plus compliqués. En Ile-de-France, ...
