Comment l’Arabie Saoudite veut freiner l’avancée iranienne au Yemen

L'Arabie Saoudite ne s'était plus sentie aussi menacée depuis l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Le nouveau souverain saoudien Salmane Ben Abdelaziz al Saoud, intrônisé il y a trois mois à peine, n'a pas tardé à prendre les choses en mains. Face aux menaces d'Al Qaeda, de Daech, mais surtout de l'Iran, il a pris l'initiative d'une coalition arabe, qui vient d'effectuer son baptême du feu au Yémen.  Le Yémen, déstabilisé depuis le renversement de son président Ali Abdallah Saleh en 2012, est devenu la proie des tensions entre sunnites et chiites Houtis pro-iraniens. Outre la présence de djihadistes sunnites dans le pays du sud de la péninsule arabique, c'est essentiellement la montée en puissance des Houtis qui a changé la donne. Les miliciens chiites s'étaient déjà emparés de la capitale Sanaa en septembre dernier, contraignant le nouveau président Abedrabo Mansour Hadi à se réfugier plus au sud, à Aden. C'est lorsque les Houtis ont commencé à marcher sur Aden, que l'Arabie Saoudite a décidé d'intervenir. A la tête d'une coalition comprenant les Emirats Arabes Unis, le Koweït, Bahreïn, ...

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