Comment Hanouka a inspiré les compositeurs de musique classique

En 1746, pour saluer le retour triomphant du duc de Cumberland après la bataille de Culloden, le compositeur allemand établi à Londres, Georg Haendel, crée l’oratorio (opéra sans mise en scène) « Judas Maccabaeus ». Dont le livret, basé sur l’histoire du premier livre des Maccabées, composé aux alentours de l’an 100 avant l’ère commune, est écrit par son collaborateur attitré, le Britannique Thomas Morell. Accompagné d’une musique grandiose du maître Haendel, ténors, sopranos et chœurs chantent l’histoire des Maccabées et de leur père, le Grand prêtre Matityahou, qui refusent le paganisme. Axé sur l’héroïsme de Judah, qui prend les armes et qui mène son peuple à la liberté en combattant au nom de l’Eternel unique, ce presqu’opéra rend grâce aux braves résistants à l’envahisseur grec. Lors de la grande première en 1747 au Covent Garden de Londres, les tonnerres d’applaudissements viennent saluer l’incroyable création d’Haendel et fait des Maccabées des légendes « mythologiques » sublimées. D’ailleurs, quelques années plus tard, Beethoven composera douze variations pour piano et violon du final de l’oratorio, lorsque les vainqueurs sont accueillis avec des chants par le peuple juif. A noter qu’à l’occasion des Maccabiades de 1932, Aharon Ashman traduit « Judas Maccabaeus » en hébreu et popula ...

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