Comment Benyamin Netanyahou abat ses dernières cartes

Le parquet renvoie la négociation d’un compromis judiciaire dans le procès Netanyahou à la nomination du prochain procureur général. Mais cette option a déjà influé sur l’équation politique israélienne. Que va-t-il rester des deux semaines qui ont enflammé le débat public israélien ? À une semaine de la fin de son mandat, Avichaï Mandelblit, le procureur général et conseiller juridique du gouvernement israélien, a faitsavoir aux avocats de Benyamin Netanyahou qu’il abandonnait la négociation et que ce serait avecson successeur qu’ils devraient discuter d’un compromis dans le procès de leur client. La nouvellea fait l’effet d’une douche froide, alors que toute la classe politique se préparait déjà à un bouleversement majeur. Le départ de la scène publique de l’ancien Premier ministre israélien, s’il avait accepté une inéligibilité de sept ans en échange d’un aveu de culpabilité réduit à des délits de fraude et d’abus de confiance, aurait totalement changé la donne. Et patatras ! voilà que ce nouvel édifice s’effondre avant même d’avoir posé ses bases. Benyamin Netanyahou n’a pas attendu plus de quelques minutes pour s’exprimer, alors qu’il avait gardé le silence durant deux semaines : « Au cours des derniers jours, on a publié dans la presse des informations selon lesquelles j’aurais accepté la peine d’indignité. C’est absolument faux !». Et l’ancien chef du gouvernement de remercier le public pour son soutien et d’ajouter : « Je continuerai à diriger le Likoud et le camp national pour conduire le pays grâce à vos suffrages ». Fermez le ban. Ou peut-être pas…Dans le message de Benyamin Netanyahou (cf. encadré), il y a aussi ce qu’il n’a pas dit. Il n ...

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