Claude Lelouch : « En Israël, j’ai le sentiment d’être chez moi »

Actualité Juive : Heureux d’être en Israël ?Claude Lelouch : Très très heureux. C’est un pays certes loin de la France mais dont je me sens très proche. J’ai dû y venir dix fois et à chaque fois j’ai le sentiment d’être chez moi. J’adore ce pays car le fait qu’il vive dans l’insécurité lui permet d’apprécier le présent. J’ai traversé la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Algérie et je sais que quand on vit sous le danger on apprécie encore plus les choses et les relations humaines sont plus fortes. C’est là la force d’Israël, c’est ce que j’aime en lui.A.J.: A quel moment avez-vous compris que vous seriez réalisateur ? C. L. : C’était en 1957. J’étais parti en Union soviétique pour filmer Moscou avec une petite caméra cachée sous mon imperméable. Pour pouvoir y séjourner, je m’étais même inscrit au parti communiste. Grâce à un ami, j’ai eu la chance d’aller sur le tournage de « Quand passent les cigognes » que réalisait Mikhaïl Kalatozov. C’est en le regardant travailler que j’ai décidé de faire ce métier, j’avais 19 ans.A.J.: Racontez-nous votre coup de foudre, alors que vous tournez en Inde, pour Amma cette célèbre figure spirituelle qui transmet amour et force par ses étreintes maternelles et que l’on voit dans Un Une.C.J. : Ce qui donne un sens à la vie c’est l’amour, tout le reste n’est qu’un lot de consolation. J’ai eu la chance de passer d’histoire d’amou ...

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