Claude Hampel, ce prince yiddish à l’élégance morale

Claude Hampel a vu le jour le 18 octobre 1943 à Varsovie. Jusqu’à l’âge de 14 ans, il a vécu en Pologne, avant que la famille acquise aux idées bundistes ne gagne la France, où le père Jacob Hampel, qui collaborait au journal Yiddish « Unser Shtime », y fasse entrer son fils Claude pour apprendre la typographie. Quelques années plus tard, Claude intégra le célèbre « Unser Wort », où on lui confia la mise en page du journal. Dans les années 60, parallèlement à son travail dans la presse Yiddish, il réalisa un rêve d’enfant, en rejoignant le groupe de rock « long Chris et les Daltons » au sein duquel il excella à la batterie, mais cette aventure fut comme on le sait éphémère. Claude Hampel était alors âgé de 20 ans, et comme l’écrit Alain Vincenot dans son ouvrage « Les larmes de la rue des Rosiers » (Ed des Syrtes), « sous son apparente désinvolture était enfoui un passé douloureux » car Claude lui confiait : « Dans le ventre de ma mère et à ma naissance, j’avais été 2 fois condamné à mort. Je m’étonnais con ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page