Chantal Stoman : Une femme dans les villes

Chantal Stoman

Photographe passionnée des villes, le regard de Chantal Stoman se pose à Jérusalem, filme à Omecittà au Japon, vibre à Rio ou se fige à Rome. La photographie est une rencontre au sens fort. Elle révèle un lieu, mais, en fait, l’endroit appelle mon regard ». Modeste et enthousiaste, Chantal Stoman l’est dans la vie comme pour parler de son talent. À ses 14 ans, ses parents, enfants cachés, pendant la Seconde Guerre mondiale décident de quitter Nice et embarquent leurs trois progénitures (une autre y vit déjà) pour la Terre sainte. Lors de la visite avec sa mère d’une exposition dédiée au photo-graphe-reporter Cartier Bresson, au musée d’Israël, émerge son désir. Le bac en poche, la jeune fille étudie la photo à l’Hadassah Institute de Jérusalem, puis poursuit en tant qu’assistante de photographes à Tel Aviv. En 1987, le marché artistique n’était pas aussi porteur que de nos jours. Retour en France où la nièce de l’initiateur du RSA, l’ancien ministre Lionel Stoléru, ne pensait pas rester vivre. Spécialisée dans la photo de mode, son épanouissement professionnel se réalise. Publiée par les plus grands magazines, après une dizaine d’années à traverser le monde, l’appareil autour du cou, elle est rattrapée par l’envie d’exister comme photographe « tout court » et de raconter autre chose la rattrapent. La cité, déjà présente en filigrane, dans son travail, devient l’axe principal. « J’aime la ville ! », clame-t-elle. « Comment l’homme trouve sa place dans l’urbanisme, comment il s’y fraie une situation. Les villes m’intéressent par leur histoire liée à la ...

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