Cerfs-volants palestiniens: l’arme qui gâche la forêt

Le 10 juin, c'est dans leur cour d'école que des élèves ont découvert un de ces engins, auquel était accroché une fiole d'accélérant. Les enfants ont aussitôt donné l'alerte et les artificiers de la police ont fait le nécessaire. Tous les habitants des localités limitrophes de la Bande de Gaza savent désormais qu'ils doivent être vigilants. Les numéros d'urgence des pompiers, des collectivités locales ou des services routiers sont sur tous les téléphones. Car il suffit de quelques secondes pour faire la différence. Alerter les autorités dès qu'un feu se déclare peut éviter sa propagation. L'air sec, la température élevée et la brise d'ouest sont tout ce qu'il faut aux terroristes pour que leurs armes primitives causent un maximum  de dégâts à la végétation et aux cultures israéliennes de l'autre côté de la barrière. En l'espace de deux mois, les incendies ont détruit plus d'un millier d'hectares de champs et des centaines d'hectares de forêts du Keren Kayemet LeIsraël, sans compter les dommages infligés à la faune. En moyenne, on compte une vingtaine de feux quotidiens et plus d'une cinquantaine les jours où le Hamas mobilise ses miliciens sur la frontière. Les brigades de pompiers patrouillent sans cesse du nord au sud de la barrière, aidés par les employés du KKL, les soldats de Tsahal, les agriculteurs de la région et des dizaines de volontaires venus de tout le pays, pour intervenir au plus vite et circonscrire les départs de feu.Mais la vigilance ne suffit pas et la défense israélienne doit s'adapter et trouver des solutions. D'abord avec les moyens existants, comme le recours ...

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