Castro, ce fidèle ami des Palestiniens

«Le départ du camarade, du dirigeant, de l’ami, du grand révolutionnaire, du patriote et du nationaliste Fidel Castro est une grande perte pour toutes les forces révolutionnaires et nationalistes dans le monde ». À l’instar d’autres responsables palestiniens, le secrétaire général du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Nayif Hawatmeh, n’a pas lésiné sur les qualificatifs élogieux pour regretter la mort du lider maximo, décédé le 26 novembre, à l’âge de 90 ans. Le père de la révolution cubaine aimait se présenter comme l’ami du peuple palestinien et goûtait aux surenchères pour le clamer, comme dans cette tribune d’août 2014 où il dénonçait « l’holocauste palestinien à Gaza », version contemporaine selon lui du « génocide des nazis contre les juifs ». Les premières années de la République socialiste cubaine furent pourtant marquées par une relative proximité avec Jérusalem. Dans la foulée de la prise de pouvoir révolutionnaire, le 1e janvier 1959, Fidel Castro reconnaît l’Etat d’Israël qui ouvre alors un bureau diplomatique à La Havane. L’esprit pionnier du jeune Etat juif, né onze ans plus tôt, l’inventivité de son modèle social, autour du kibboutz, et son isolement géopolitique parlent à la grammaire politique de l’île soulevée. Certes appauvrie au sein d’une société où les libertés se restreignent, la minorité juive qui consent à rester dans le pays bénéficie d’une certaine tolérance religieuse. Sur le plan économique, les échanges cubano-israéliens se développent dans le domaine de l’agriculture et de l’ingénierie, mê ...

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