Caricatures sur la Shoah: l’Iran persiste, dessine et signe

Le monde se congratule d'avoir ramené l'Iran dans le concert des nations et tente de se persuader que l'accord sur son programme d'armement nucléaire en a fait un partenaire fréquentable. Depuis que l'AIEA a établi que l'Iran avait rempli sa première part du contrat en désactivant une partie de ses centrifugeuses et en expédiant en Russie son uranium enrichi, la communauté internationale, à l'exception notable d'Israël et des monarchies du Golfe, nage dans la félicité et lorgne vers l'eldorado du marché iranien.Les diplomates et chefs d'entreprise qui se presseront dans les rues de Téhéran à la fin du printemps, apprécieront peut-être son programme "culturel". La capitale iranienne hébergera en effet dans quelques mois une nouvelle édition de la Biennale internationale du dessin politique, un nom pompeux pour une manifestation sponsorisée par le régime chiite et dont l'objet principal est d'encourager la négation de la Shoah. Cette année, un prix de 50 000 dollars sera décerné au dessinateur qui aura le mieux tourné en dérision l'extermination de 6 millions de Juifs par les nazis. « Notre propos n'est pas d'approuver ou de nier l'Holocauste. La vraie question est de savoir pourquoi il n'est pas pe ...

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