Capitale de « l’Intifada des couteaux »

La chronique des opérations terroristes palestiniennes ces deux derniers mois est marquée par une constante : la centralité de Hébron. La statistique laisse peu de place au doute. Depuis le début du mois d’octobre, point de départ de la dernière vague de violences, une attaque sur deux contre des Israéliens a été menée par un habitant de cette ville de 200 000 habitants, la plus grande de Judée-Samarie. Après avoir été l’épicentre de la première puis de la seconde Intifada, « Al Khalil », le toponyme de la cité en arabe, se retrouve à nouveau aux avant-postes.  Pourtant, c’est ailleurs, à Jérusalem – l’autre ville sainte au cœur des passions – que les premières victimes israéliennes sont tombées, alors que Hébron restait presque silencieuse. Les choses se sont partiellement renversées depuis, en partie grâce aux dispositions prises par les autorités israéliennes pour renforcer la sécurité de la capitale. « Environ 60% des attaques menées en Judée-Samarie ont été effectuées par des terroristes de Hébron et des villages voisins » note le Centre Meir Amit d’information sur les Renseignements et le terrorisme, à Tel-Aviv, dans un rapport paru fin novembre. 15% des attaques en Israël ont néanmoins été menées par des résidents de Hébron. « Dans la plupart des cas, les terroristes de la région de Hébron […] ont préféré commettre des attentats à proximité de l’endroit où ils vivaient » ajoute la note. Contrairement à Jénine qui, hier bastion de l ...

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